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20 mars 2017


Article de Gilbert GRANDIS


Monnaies de VIENNE ou de MAURIENNE au XIème siècle



Introduction : Citée par de nombreux historiens et numismates, la plainte de Léger, archevêque de Vienne, à l’encontre de la marquise Adelaïde de Suse, évoque l’émission répétée de fausse monnaie. Imitations de la monnaie viennoise, ces contrefaçons ont été frappées à AQUABELLA, (Aiguebelle), mais ne sont pas formellement identifiées de nos jours.

La découverte d’un denier de Maurienne, dont les légendes d’avers et de revers sont parfaitement claires et lisibles, est l’occasion de s’interroger sur la genèse de la monnaie féodale en Savoie au XIème siècle et plus précisément en Maurienne.  


1. Description de ce denier.

Fig. 1 : Denier au chef de Saint Jean.




Diamètre : 18 mm

Poids : 1,10 gramme

Flan en argent de bon aloi apparent


A/

 

Tête de St Jean à gauche, portant un diadème aux extrémités perlées


R/

 

Croix pattée.


Ce denier est le deuxième exemplaire répertorié dont les légendes semblent « officielles ».


A l’avers, le nom du Saint patron de la Maurienne, Jean, est parfaitement gravé, il en est de même pour le lieu d’émission au revers, Maurienna, aujourd’hui, St Jean de Maurienne. Il est très intéressant de noter que sur cette monnaie, le génitif est employé afin d’exprimer l’appartenance (monnaie de Saint-Jean de Maurienne).

  

Le premier exemplaire retrouvé faisait partie d’un exceptionnel trésor monétaire mis au jour en 1843 à St Paul hors les murs à Rome, lors de travaux de démolition d’un édifice religieux. Ce dépôt contenait plus d’un millier de monnaies féodales principalement du XIème siècle provenant d’Angleterre, de France, de Suisse, de Hongrie, d’Allemagne et d’Italie.


Il a heureusement été décrit et reproduit sur une planche (ci-dessous) sous le N° 11.

2. Attribution de ce denier, autorité émettrice.


Cette monnaie présente les caractéristiques d’une monnaie épiscopale, (ou archiépiscopale), frappée donc, sous l’autorité de l’Eglise. Elle représente :


- A l’avers, le chef du Saint patron* de la cité émettrice dont le nom est précisé dans sa                légende.

- Au revers, la croix chrétienne et le nom de la cité émettrice (lieu qui abrite l’atelier) dans sa               légende.


      *Le gros œuvre de la cathédrale actuelle de St Jean de Maurienne date du XIème siècle, sous le        cœur avait été aménagé une crypte romane censée abriter les reliques de Saint Jean Baptiste.


Les exemples suivants (deniers frappés entre le 11ème et le début du 12ème siècle) permettent une comparaison assez explicite


2.a) Saint Maurice de Vienne

Le modèle le plus semblable, qui a inspiré les graveurs savoyards est le denier au chef de St Maurice de Vienne.

Nous pouvons noter qu’au revers, la légende fait référence à la ville de Vienne URBS VIENNA pour URBIS VIENNA (ville de Vienne).


2.b) Saint Vincent de Grenoble

Sur ce denier, la tête de Saint Vincent est tournée vers la droite.


2.c) Saint Pierre de Genève

La légende de revers fait également référence à la cité, celle de Genève : GENEVA CIVITAS


2.d) Saint Valérien de Tournus

Sur ce denier, la tête de Saint Valérien est tournée vers la droite.

Le revers lui, fait référence au château de Tournus, le lieu d’émission : TORNUCIO CAST



Si on se base sur les exemples précédents, il apparait de façon évidente que l’atelier monétaire qui a émis notre denier était implanté dans la cité de MAURIENNA. Nous n’avons cependant aucune trace écrite, aucune mention d’un atelier monétaire dans cette ville, à cette époque*. Si ce fait est avéré, alors ce denier ne peut pas être considéré comme celui qui a fait l’objet de la plainte de l’archevêque de Vienne.


*Un atelier était en activité à l’époque mérovingienne. La cité émettrice était déjà mentionnée dans la légende de revers. Ci-dessous un tiers de sous du monétaire CRISCOLUS.

Au revers : MAURIENNA FITV

3. Polémiques sur l’imitation de la monnaie viennoise.


a) La plainte de Léger.


            Sous forme de notice, elle est datée de façon imprécise entre 1060 et 1070.


Les principales informations mentionnées dans cette notice sont les suivantes :


Information

Commentaire

1

L’atelier « clandestin » est identifié et cité, il est situé à AQUABELLA

Cette information est  fondamentale pour la suite de notre étude.

2

Les responsables sont désignés comme voleurs et faussaires.

Léger se plaint auprès de la marquise sans la mettre en cause directement. Celle-ci est la belle-mère du roi de Germanie,  Henri IV , futur empereur (Saint Empire germanique)

3

Léger précise que les coupables « corrompent et falsifient » la monnaie viennoise et fait référence à la monnaie « decena » concernant la monnaie émise à Vienne.

Cela laisse supposer une imitation de mauvais aloi par rapport à la viennoise officielle qui titre 10/12ème

 de fin, ou bien Léger critique les contrefaçons pour les faire cesser.

4

L’émission de ces faux aurait débuté vers 1050, lors du règne du comte Oddon, mari d’Adélaïde de Suse.

Oddon aurait ordonné l’arrêt des frappes clandestines à la suite de remontrances de l’archevêque de Vienne.

S’agit-il d’un atelier clandestin ou de faux émis frauduleusement dans l’atelier officiel d’Aiguebelle ? Des chartes citent clairement la monnaie aquabellaine comme unité de compte.

5

Ces contrefaçons sont de nouveau émises suite au décès de Oddon (vers 1057-1060)

A cette période, c’est bien la monnaie au Chef de Saint Maurice qui est le principal type monétaire viennois  circulant dans toute la région.

6

C’est à cette époque que Léger intervient auprès d’ Adélaïde et de ses fils, Pierre, Amédée et Oddon, avec comme représentant de l’Eglise, ADRALDUS, Abbé de Breme et ARTHAUD, prévôt de Vienne


Atteinte grave à son monopole et aux bénéfices afférents, ces contrefaçons privent l’Eglise de Vienne d’une partie de ses revenus.

7

Adelaïde s’engage à ce qu’aucune monnaie de type viennois, vraie ou fausse ne sera plus émise sur ses terres.

Oddon, son mari avait déjà pris le même engagement…

b) Les monnaies aquabellaines


Deux types de denier au chef de Saint Jean sont répertoriés pour l’atelier d’Aiguebelle.

b1) Sur ce denier, encore unique aujourd’hui, la tête de Saint Jean est tournée vers la            droite.

           Le revers diffère de tous les précédents, il présente un monogramme dont les lettres                       TBA  désignent très probablement Thibaud (Théobaldus), l’évêque de Maurienne.

b2) Sur ce denier, la tête de Saint Jean est aussi tournée vers la droite. Il a été             attribué au comte Oddon, par de nombreux numismates, ce qui reste à prouver en             l’absence de document ou d’ordonnance de frappe.

Commentaires :


- Ces 2 monnaies sont conformes au modèle épiscopal décrit plus haut au               paragraphe 2.


- Le lieu d’émission mentionné au revers n’est pourtant pas un siège épiscopal.


- Elles présentent toutes deux le chef de St Jean tourné vers la droite, dont l’aspect               est très différent du type viennois au chef de Saint Maurice.


- Leur revers aussi se distingue très nettement de la monnaie viennoise. (Pour la               première, un monogramme, une croix cantonnée de croissants, pour la deuxième.)

  

- Saint Jean Baptiste ne porte pas le diadème !!!!!!


- L’émission officielle de ces monnaies aquabellaines est attesté par des transactions               détaillées dans plusieurs chartes qui nous sont parvenues, leur mention paraitrait               peu probable en cas de contrefaçon.


 Il nous apparait de façon évidente que ces monnaies aquabellaines ne peuvent en              aucun cas être à l’origine de la plainte de l’archevêque.


 Nota : Plusieurs deniers (5 sont répertoriés) du type b2 présentent des légendes              fautées, ce qui est une proportion non négligeable vu le nombre d’exemplaires              retrouvés. Ces monnaies ont certainement été produites par des faussaires (au sein              même de l’atelier d’Aquabella ?)

c) Trois imitations de la monnaie viennoise.





Nous allons maintenant comparer trois deniers, aux légendes” hybrides”.



c1)

Ce denier, décrit pour la première fois en 1958 par D. Dolivo a été attribué par             l’éminent numismate, à Humbert 1er aux blanches mains, qui l’aurait fait frapper             selon lui, dans l’atelier d’Aiguebelle.


Diamètre : 18 mm

Poids : 1,22 gramme

Légende d’Avers : +.SCNVANNIS.

Tête de St Jean à gauche, portant le diadème


Légende de revers : +VRIhSIENNA



Croix pattée.


E. Biaggi, en 1993, attribua cette monnaie au comte ODDON et propose St Jean de             Maurienne comme atelier d’émission.

La légende d’avers se rapproche de celle de notre denier mais elle est fautée.

La légende de revers semble vouloir imiter l’officielle URBS VIENNA mais elle est             également fautée.


c2)  

Diamètre : 18 mm

Poids : 1,16 gramme


Légende d’Avers : + .SCNVANNIS.


Tête de St Jean à gauche, portant le diadème


Légende de revers : +.MAVRIENNI.

Croix pattée.


La légende d’avers est la même que la précédente (en c1)

La légende de revers est presque correcte, seul le I final à la place du A en fait une             légende fautée.


c3)

Diamètre : 18 mm

Poids : 0,74 gramme

Flan ébréché.

Légende d’Avers : +. S .MANNC_ _S.


Tête de St Jean à gauche, portant le diadème  


Légende de revers : +. MA(_ _)IENNA.

Croix pattée.


La légende d’avers semble vouloir imiter l’officielle viennoise S.MAVRICIVS , le point             après le S est représentatif, elle est cependant fautée.


La légende de revers, même si deux lettres sont manquantes, est bien MAVRIENNA,             c’est la seule légende non fautée, parmi le 6, représentées sur ces 3 monnaies.


Ces 3 deniers qui apparaissent semblables au premier coup d’œil, sont de par leurs             petites différences, très riches en enseignement.

 


Aspects visuels.


- La tête du saint dans le champ d’avers est parfaitement semblable à celle de la monnaie de Vienne.


- Il en est de même pour la croix pattée au revers.


- La forme des lettres ne diverge en rien de celle des monnaies viennoises.


- Même les grenetis sont réalisés sur le même modèle.


- Le diadème porté par Saint Jean sur ces 3 monnaies, présente, comme sur la               monnaie viennoise, des extrémités non perlées et pendantes, perpendiculaires.                Sur le denier « officiel », les extrémités du diadème sont dans le               prolongement  de celui–ci et sont perlées.


Aspects métrologiques.


- Le diamètre de 18mm est le même que pour la viennoise.


- Leur poids (excepté pour la troisième qui est incomplète) correspond également au               poids moyen du denier viennois officiel.


- Le flan est de bon aloi apparent et semble correspondre à une monnaie d’argent               plus que de billon.

Sur les aspects, visuels et métrologiques, jusque dans les plus infimes détails, ces 3 monnaies semblent vouloir imiter de façon très fidèle, le denier officiel de Vienne.  Par contre, aucune des 3 ne présente des légendes d’avers et de revers cohérentes. Cela ne peut en aucun cas être le résultat d’erreurs de gravure, mais plus certainement la « marque de fabrique » d’une émission qui se veut résolument mauriennaise et non viennoise. c1 et c2 ont leur légende d’avers commune qui fait plutôt référence à Saint Jean Baptiste, c2 et c3 ont une légende de revers explicite, qui affiche la Maurienne comme origine et non pas Vienne.


Contrairement à la monnaie d’AQUABELLA, celles-ci pourraient très probablement être le produit des faussaires contre lesquels s’est insurgé le prélat de l’église de Vienne.


Il n’est pas exclu que des copies conformes de la monnaie viennoise aient aussi été frappées à AQUABELLA, elles devraient être dans ce cas, de mauvais aloi (si on en croit Léger) par rapport à la « bonne » monnaie de Vienne titrant 10/12ème  de fin.




La monnaie de Vienne était imposée par son Eglise pour tout payement ou transaction la concernant (redevances). Forcer son utilisation au détriment d’autres espèces en circulation lui permettait d’en augmenter ses revenus et d’imposer son monopole. Lors des deux siècles suivants, Vienne aura d’ailleurs fort à faire avec la concurrence des monnaies de Lyon et même de Valence, pourtant toutes deux épiscopales.


Si leur qualification de faux est pratiquement acquise, l’autorité émettrice (donneur d’ordre) et l’atelier de frappe sont beaucoup plus, sujet de polémique.

 


d) L’atelier d’Aiguebelle


Un atelier monétaire doit pouvoir profiter de la proximité d’une place forte et sure afin de

garantir la sécurité des valeurs émises.

 

Il se trouve qu’à Aiguebelle, le château de Charbonnière, perché sur un véritable promontoire rocheux à l’entrée de la vallée de la Maurienne, à l’époque, principale route vers l’Italie en passant par le col du Mont Cenis, appartenait déjà aux comtes de Maurienne au XIème siècle. Connu sous le nom de Castrum Carboneria, cette place forte est mentionnée dans une charte en 1044. Elle verra la naissance de plusieurs souverains de la maison de Savoie, Amédée 1er, Oddon, Amédée 2, Thomas et Philippe 1er.


Ce Castrum parait tout indiqué pour avoir abrité en sécurité, les monnaies produites et peut être l’atelier monétaire lui- même, à certaines périodes ?


La notice de Léger situe toutefois la production des contrefaçons dans le Bourg d’Aiguebelle et plusieurs historiens, comme le Chanoine A. GROS dans son Histoire de Maurienne, situent l’atelier officiel dans le bourg même.


Le minerai nécessaire à la fabrication des flans était très certainement extrait à Argentine, qui tient son nom des mines de plomb argentifère situées sur son territoire. Nous savons que ces mines étaient exploitées au moyen –âge.


Il subsiste aujourd’hui, au centre du cimetière, une tour, dernier vestige du château des Evêques de Maurienne. S’il est attesté dès 1269, son origine est plus ancienne et pourrait remonter aussi au XIème siècle. Ce château a aussi pu jouer un rôle dans cette production monétaire.



Les liens étroitement imbriqués entre l’église de Maurienne et la famille comtale ne facilitent pas l’attribution de ces émissions monétaires.

 

Georges de Manteyer, suite à l’étude de plusieurs chartes et actes de donation, démontre que l’évêque de Maurienne, depuis 1043, était feudataire du comte Humbert, qu’il tenait donc ses biens en fief de son seigneur.




4. Tentative de classement chronologie de émissions mauriennaises.


Il n’est bien sûr pas possible d’avancer des dates précises sans traces documentaires.


Thibaud serait à l’origine de l’ouverture de l’atelier d’AQUABELLA et sa monnaie au monogramme semble être la plus ancienne, frappée dans le premier tiers du XIème siècle.


Elle a certainement été émise en très faible quantité, pendant un très court laps de temps ou bien refondue en masse (elle est encore unique de nos jours).


Les autres deniers d’Aiguebelle au chef de Saint Jean sont contemporains, ou ont suivi de peu la première émission. Elles ont toutefois été frappées sur une longue période si on se réfère à l’évolution du style des monnaies retrouvées.


Nous connaissons des mentions de transactions en deniers aquabellains jusqu’au début du XIIème siècle mais l’atelier de Suse ayant ouvert en 1080, celui d’Aiguebelle devait déjà être fermé. (ces deniers ont continué à circuler quelques décennies).


Pour ce qui est du denier de MAURIENNE, objet de notre étude, nous savons, grâce à la présence d’un exemplaire dans le trésor de Rome qu’il a été frappé vers le milieu du XIème siècle.  La datation du dépôt de ce trésor dans un mur, se situe entre 1047 et 1056.


Enfin, les contrefaçons de denier viennois sont datables de par les plaintes de l’Archevêque Léger. Elles ont commencé vers 1050 et se sont poursuivies au moins jusqu’à 1062.




5. Conclusion


Si la Maurienne n’est certainement pas le berceau de la Maison de Savoie, elle est sans conteste, le lieu d’origine des premières émissions monétaires de la Savoie médiévale.


Trois types monétaires distincts (deniers) nous sont parvenus, tous frappés dans cette vallée, au cours du XIème siècle. Tous trois sont aujourd’hui encore très rares, voire rarissimes.


Le premier type (MAVRIENNA), le plus énigmatique, semble avoir été frappé à St Jean de Maurienne, certainement en faible quantité, pendant une période courte et il n’a apparemment pas laissé de trace dans les documents du XIème siècle, pas plus que l’atelier qui est censé l’avoir émis.


A AQUABELLA, une émission officielle d’un denier au chef de Saint Jean, de style épiscopal, a servi pour des transactions uniquement régionales et l’on retrouve des preuves de son usage dans plusieurs chartes locales. Des contrefaçons de mauvais aloi, aux légendes fautées nous sont parvenues.


Enfin, le dernier type, contrefaçon de la monnaie viennoise, frappé à AQUABELLA, a fait l’objet d’une célèbre doléance de l’autorité archiépiscopale viennoise, adressée à famille régnante de Savoie, afin d’en faire cesser les émissions.



Les Humbertiens, au milieu du XIème siècle, n’ayant certainement pas reçu les droits régaliens pour émettre leur propre monnayage ont peut- être profité de leur suzeraineté sur l’Eglise de Maurienne afin de « se faire la main » avec les deniers aquabellains au chef de Saint Jean. Il est probable qu’ils en aient été longtemps les commanditaires et ce, certainement après s’être accaparé l’atelier épiscopal ouvert par Thibaud. S’ils avaient eu ce droit, ils ne se seraient pas privé de faire graver leur nom sur les matrices, s’ils avaient partagé ce droit avec l’Eglise de Maurienne, ils auraient au moins signé leurs émissions comme sur les monnaies de pariage que nous rencontrons dans le Dauphiné. (voir exemple ci-dessous).


Vers la fin du XIème siècle (1080), l’ouverture de l’atelier de Suse, sur les terres de la marquise Adélaïde écartera toute contestation. Cet atelier sera la principale officine des comtes de Savoie jusqu’au milieu du XIIIème siècle.

Exemple de monnaie de Pariage entre le dauphin Humbert 1er et l’évêque de Grenoble au 13ème siècle.

La légende :  + h DALPhS VIEn qui abrégée signifie : Humbert Dauphin du Viennois

La légende :  + EPS/ GRO/nOP/ OL’ qui abrégée signifie : Episcopus Gratianopolis pour Evêque de Grenoble

BIBLIOGRAPHIE


SAN QUINTINO G. di (1846) Monete del decimo e dell’undecimo secolo scoperte nei dintorni di Roma nel 1843


DE MANTEYER G. (1899) Les origines de la maison de Savoie en Bourgogne (910-1060)

VILLARD A. (1942) La Monnaie Viennoise.


GROS A. (1946) HISTOIRE DE MAURIENNE.


DOLIVO D. (1958) Article extrait de la Gazette numismatique suisse. “Un denier d’Aiguebelle frappé par Humbert”


SIMONETTI L. (1967) Monete Italiane Medievali e Moderne, Vol. 1 Casa Savoia.


BIAGGI E. (1993) Otto secoli di storia delle Monete Sabaude, Vol. 1.

 

BORREL V. (2014) Circulation et émissions monétaires dans l’espace du royaume de Bourgogne-Provence, ou royaume d’Arles, des carolingiens au XIIIème siècle.

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